Dopage

J'ai trouvé un article intéressant sur la dernière technique utilisée par les sportifs de haut niveau pour masquer la prise d'EPO. C'est assez étonnant!

Une poudre fabriquée dans des laboratoires clandestins permet aux sportifs de masquer la prise d'EPO lors des contrôles.
Depuis plusieurs années, les sportifs et les cyclistes en particulier, utilisent -au moment de la miction- une poudre sous la forme d’un grain de riz, qui dénature les urines et rend indécelable les substances à base de protéines, notamment la fameuse EPO.
Le cycliste espagnol Jesus Manzano était passé aux aveux fin mars 2004, dans le quotidien ibérique AS, dans lequel il détaillait tous les protocoles de dopage en vigueur et, bien sûr les moyens de "tromper les analyses". Le 5 juin, dans le quotidien L’Equipe, il est revenu sur une poudre miraculeuse permettant de rendre la prise d’EPO indécelable. L’ex-équipier de la Kelme, aujourd’hui jardinier, détaille la technique:
"Pour les contrôles, on a des produits, une poudre rouge fabriquée dans des labos clandestins exprès pour nous, qui détruit les échantillons d’urine. Ça se présente sous la forme d’un grain de riz que l’on s’introduit dans l’urètre avant d’aller uriner."

La poudre utilisée dégrade les protéines de l'urine, dont l'EPO

Martial Saugy, le patron du laboratoire suisse d’analyse du dopage, l’une des unités les plus pointues en matière de dépistage des drogues de la performance, a profité des découvertes de la Guardia civil lors de l’opération Puerto -le démantèlement d’un trafic de poches de sang et de produits dopants- pour faire parler la fameuse poudre qui efface l’EPO.
Le 13 décembre, il commentait sa découverte dans le quotidien helvétique Le Matin: "Dans le cadre de cette affaire, des produits ont été saisis et parmi ceux-ci figurait une poudre. Cette protéase était utilisée pour dégrader certains composants dans l’urine, l’EPO en particulier.
"Il suffisait que l’athlète mette un peu de cette poudre au bout de ses doigts ou sur l’extrémité de son pénis pour que l’urine soit contaminée et que les protéines -l’EPO en est une- soient dégradées. C’est en constatant que les autres protéines étaient également détruites que nous sommes rendus compte qu’il y avait une anomalie."

Signalons qu’une protéase est une enzyme qui scinde les protéines, composés organiques formés de nombreux acides aminés en éléments plus simples. Sous l’action de la protéase, l’érythropoïétine, une protéine composée de 165 acides aminés, se retrouve fractionnée en de nombreux "petits morceaux", rendant alors la technique de détection mise au point en 2000 par le laboratoire français de Châtenay-Malabry inopérante.

"L’athlète doit être suivi de manière plus stricte lors du contrôle"
Face à une telle manœuvre de brouillage, le laboratoire se trouve démuni: il en appelle alors à une plus grande vigilance lors du recueil des prélèvements urinaires. Pour éviter de pouvoir falsifier ainsi les urines, un travail plus important doit se faire en amont des analyses, au moment des contrôles, selon Martial Saugy:
"L’athlète doit être suivi de manière plus stricte entre le moment où on lui indique qu’il doit passer au contrôle et le contrôle lui-même. Il ne sert à rien de procéder à des analyses sophistiquées si on n’est pas extrêmement rigoureux au moment du prélèvement d’urine. Ce n’est pas manquer de respect à l’athlète que de le suivre de près jusqu’au moment où il a donné son urine."

Une autre information fournie par les investigations de la justice espagnole à Madrid, concerne la réalité des substances véritablement utilisées dans le "dope niveau". A l’inverse de certains "spécialistes" qui fantasment à tour de bras dans la presse française sur le dopage génétique, Martial Saugy répond:
"Les saisies faites sur place, comme dans l’affaire Puerto, donnent une idée de la réalité. On se rend compte que les produits dopants classiques sont toujours là et que l’ÉPO reste le plus utilisé."
Et d’ajouter sans illusion, un commentaire de bon sens: "Dès qu’un laboratoire trouve de quelle manière contrer une technique pour contourner les contrôles, les athlètes sont très vite au courant et ceux qui veulent se doper cherchent tout de suite un autre moyen. »

Un contrôle négatif ne sert le plus souvent qu’à "labelliser" propre un tricheur
Rappelons que les techniques et substances altérant l’urine ont fait leur apparition dès le milieu des années 60, au début de la lutte antidopage. Alcalinisation des urines, vinaigre, huile de moteur, probénécide, diurétiques, bromantan, épitestostérone, acide citrique, lactose, perfusion d’albumine, finastéride etc. et aujourd’hui, les grains de riz de protéase.

Qui peut croire encore en 2007, sinon les naïfs pathologiques, qu’un contrôle négatif est la preuve de l’absence de dopage? Rappelons les centaines de contrôles négatifs des Allemands de l’Est, les 300 de Lance Armstrong, les 160 de Marion Jones, les 361 de l’équipe cycliste Quick Step, les 232 de la Coupe du monde de football 2006, les 212 du Mondial de rugby 2007...

En réalité, un contrôle négatif ne sert le plus souvent qu’à "labelliser" propre un tricheur. En revanche, et c’est le comble intolérable de l’inefficacité des contrôles antidopage, les sportifs réellement propres n’ont aucun moyen pertinent de démontrer qu’ils le sont.

Hé oui, triste constat!!!

Les révélations faites par the italian job sont malheureusement véridiques. Les préleveurs cherchent à combattre ces combines (ex : apparition de gants spéciaux au moment du contrôle urinaire pour éviter la poudre aux bouts des doigts etc..) mais le plus souvent, les tricheurs ont 3 longueurs d'avance...

zigomar a écrit:

plus aucun sponsor >> plus de sous dans le velo >> retour a l'amateurisme pur , sans idée de gain financier , je ne vois que cette solution ; tant qu'il y aura de l'argent a gagner ...
c'est quand meme dommage pour l'image aupres des jeunes , egalement pour tous les pratiquants a un niveau modeste , qui font ca pour le plaisir ...
les forcats de la route , ca na fait plus rever personne

Même dans l'amateurisme il y a du dopage ... mon père a arrêté le cyclisme pour deux raisons: le dopage, de plus en plus fréquent, notamment chez certains jeunes (ce n'est pas leur faute, c'est la faute de leurs entraîneurs et entourage), et parce qu'il ne pouvait plus suivre lol.

La chambre de résolution des litiges de la FIFA a confirmé que l'attaquant de la Fiorentina Adrian Mutu (29 ans) doit verser une somme de 17,17 millions d'euros à Chelsea à titre de dommages et intérêts. L'international roumain avait été licencié par le club anglais en octobre 2004 à cause de sa consommation de cocaïne. Il y a donc eu préjudice puisque les Blues avait déboursé 24 millions d'euros pour le transfert du joueur. Sur son site officiel, Chelsea s'est dit "très heureux de ce dédommagement. C'est une décision importante pour le football car elle reconnaît les conséquences que peuvent avoir les drogues dans le football et les responsabilités que nous avons tous dans ce domaine". Mutu peut encore saisir le Tribunal arbitral du sport pour annuler la sanction.

Je n'aimerais pas être à sa place.

Gasquet et un de plus!!!!!!