Plan de relance du haut niveau Ch'timi

Pour relancer le sujet et pour en revenir aux pongistes de la région inscrits sur les listes de haut niveau, le Nord Pas de Calais n'a AUCUN joueur inscrit sur les listes Seniors, Elite ou jeunes.

Nous n'avons que 14 joueurs sur les listes espoirs.

jean maskim a écrit:

y'a t-il des relançeurs au pole espoir de bethune ?

Non, L'année ou j'etais la c'etais tayeb ou un 30 ils sont venus ptet 5 fois dans l'aneé :desole:

C'etait pas super quoi!!!!

fifty cent a écrit:

remettre le classement 20 à 1950pts par exemple

Excusez moi mais je ne vois pas du tout ce que cela changerais?
Si quelqu'un peut m'expliquer...

Tout simplement est ce que les jeunes ont envie de se faire "mal" de se motiver pour accéder au haut niveau ?, certains parents savent aussi que la carriere de pongiste de "nourri" pas son homme (ou femme), surtout que tres tres tres peu de joueur ou joueuse sont salarié(e) et que le milieu associatif sportif est loin d'etre stable

ipod59 a écrit:

fifty cent a écrit:

remettre le classement 20 à 1950pts par exemple

Excusez moi mais je ne vois pas du tout ce que cela changerais?
Si quelqu'un peut m'expliquer...

Le classement 25 ne veut plus rien dire maintenant.
Il y a + de 250 points d'écart entre les petits " 25 " et les forts " 25 ".
Actuellement, les 25 on les appelle " petits 25 " , " 25 à 1900 " ou " forts 25 " c'est pourquoi on pourrait recréer
le classement 20 afin que ce soit plus clair.

Alille a écrit:

Tout simplement est ce que les jeunes ont envie de se faire "mal" de se motiver pour accéder au haut niveau ?, certains parents savent aussi que la carriere de pongiste de "nourri" pas son homme (ou femme), surtout que tres tres tres peu de joueur ou joueuse sont salarié(e) et que le milieu associatif sportif est loin d'etre stable

" Se faire mal " il va falloir le retirer du dictionnaire, excepté pour quelques irréductibles " gaulois ".
Mais est-ce la faute des enfants ou des personnes censés leur inculquer ?
Maintenant je connais des jeunes capables de se dépasser.

OK mais bon concernant le classement 20, ca change rien en fait. C'est juste à titre indicatif en fait.
A mon avis, la fédé devrait supprimer les classements mis à part pour les numéros et ne laisser que les points. Ca ne serait pas plus simple?

Non je ne pense pas que ce serait plus simple.
Il y a toujours eu des " classements " individuels au ping et ne parler que en point ce serait perdre ses repères sur les joueurs d'avant. " lui, il a été classé 30 par exemple ".
Et le pire ce serait d'expliquer ton niveau à un quelqu'un qui ne connaît pas bien le ping.

Je ne vois pas réellement le rapport entre un nouveau classement de 20 et le plan de relance du haut niveau.

Sérieusement, on ne peut pas dire que c'est parce que le ping ne nourrit pas son homme et que les jeunes ne savent plus mouiller le maillot que nous n'arrivons plus à former des joueurs de haut niveau.

Le ping n'a jamais nourri son homme, il y a toujours eu des jeunes plus fainéants que d'autres et de là à justifier notre manque par ces causes, je pense que l'on se trompe de problémes.

Fanta, l'état d'esprit général face à ce que l'on appelle l'effort a quand même bien évolué ces dernières années. Mais pas particulièrement dans le ping, dans la vie de tous les jours.
Et dans le sport cela peut faire très mal d'ici 5 à 10 ans.
Pour le haut niveau, il y aura toujours des exceptions mais le choix sera de moins en moins important, j'en suis persuadé.

Je me pose une question en lisant le sujet.
S'il est intitulé "plan de relance" c'est qu'il y a déja eu du haut niveau dans notre blle région.
Comment le situer? des exemples?
Après chacun a sa vision du haut niveau, pour ma part je pens qu'un joueur de haut niveau est principalement quelqu'un de professionnel dans sa préparation, dans son investissement au quotidien.....
Enfin tout ca pour dire que je pense que certes il y a le niveau du joueur mais il y a tous les "a coté"
Concernant le classement je pense qu'un joueur sous les numéros 150 c'est déja un très bon niveau.

Pour finir, je dirais qu'il nous manque dans la région une structure comme il y a eu au CREPS auparavant où tous les moyens étaient mis en place au joueur pour réussir, avec une équipe de cadre compétente.
Je ne critique pas les clubs qui certes font un super boulot à l'image d'alice Joneau a Roncq ou des frères Moreels à l'asc mais de la à sortir un très bon jeune je pense que c'est trop difficile.

Pour sortir des sportifs pongistes de haut niveau dans le chti , il faudrait qu il y en ait au niveau national !!! Eloi Chila sont tjrs dans le tres haut Français ....
Il faudrait que la Fedé se calque un peu sur d autres Federations Françaises ... Pour sortir queques jeunes il faut de la masse or on en a pas ou tres peu comparé a d autres sports.Ce n est pas au club de faire la pub du tennis de table mais a la Fede ..... Les compet sont organisé egalement par la fede et quand on se deplace dans celle ci , c est plutot triste (pas d arbitre pas de responsable pas de coupes ou medailles au 1er) faut pas s etonner apres que les gamins vont ailleurs ou qu ils ne ramenent pas leurs copains ....... Et c est par le bas qu on peut faire monter le niveau ! Si le bas est faible le haut sera faible obligatoirement ....
Quand on voit certaines seances d entrainement faites par des entraineurs qualifiés , il y a de quoi se poser des questions ......

Bon courage !!

OM a écrit:

Fanta, l'état d'esprit général face à ce que l'on appelle l'effort a quand même bien évolué ces dernières années. Mais pas particulièrement dans le ping, dans la vie de tous les jours.
Et dans le sport cela peut faire très mal d'ici 5 à 10 ans.
Pour le haut niveau, il y aura toujours des exceptions mais le choix sera de moins en moins important, j'en suis persuadé.

Difficile de te répondre sans entrer dans la théorie de Maslow ou Mishara et Riedel, il existe deux phases généralement situées entre 5 - 10 ans (pré-adolescence) et l'adolescence où un enfant développe la capacité de faire des projets (sportifs puisque c'est ce qui nous intéresse) principalement basée sur l'évitement de la douleur (dans le cas des sportifs : l'effort).

Le goût de l'effort dépend à 95 % des parents et de son éducateur sportif :
Tout effort réellement intense dans un entraînement provoque des "douleurs", pendant, ou aprés l'effort, parfois le lendemain. Il existe trois réactions différentes à cette souffrance :
- J'arrête pendant quelques jours, le temps que ça passe
- Je m'échauffe sérieusement et je m'y remets pour progresser
- Aujourd'hui, je ne vais pas forcer car c'est trop douloureux

Dans les 3 cas, tout le monde pourra identifier, le futur sportif "accompli" même si il ne devient pas un champion, le sportif du dimanche qui progressera plus lentement que les autres et le sportif par obligation parce que ces parents estiment qu'il doit faire du sport (souvent parce qu'on leur a dit que c'était important pour leur enfant).

Maintenant réduire notre probléme pongiste à la théorie du "C'est la faute des jeunes qui ne sont pas motivés" me pose un sérieux soucis :
Est-ce que nos entraîneurs et éducateurs ne sont pas là pour justement éduquer nos jeunes à l'effort ? Toutes les connaissances techniques, tactiques et physiques du ping ne formeront jamais un champion ou un joueur de haut niveau si on oublie cette notion d'effort dés le départ -
C'est pour cela que je pense et que j'admire les premiers entraîneurs des champions, pas les entraîneurs qui permettent de faire progresser un sportif déjà accompli mais ceux qui font naître la petite graîne ou le petit plus qui fera la différence au moment important (l'effort ou l'envi d'aller au bout de soi)...

Très très interessant tout çà je trouve...

Je pense également qu'en FRANCE (où la société évolue, société de loisirs et consommation, zapping...), il existe un décallage de plus en plus grand entre les exigences et contraintes nécessaires pour se donner les moyens d'espérer un jour atteindre le haut niveau et ce que sont prêts à donner nos jeunes!

Pas étonnant donc que les asiatiques dominent complêtement au niveau international car leur culture (très éloignée de la notre) est plus propice à cela.

Pas question pour autant de singer les asiatiques car notre culture restera notre culture.

Pour autant,

ce constat n'est pas une raison pour baisser les bras et ne rien faire.

Pas normal que d'autres régions (de FRANCE) arrivent à faire bien mieux que nous.

Avant de parler HAUT NIVEAU, je pense que la première chose à faire et de redonner à la technique toute sa place.
C'est du role de chaque entraineur, chaque éducateur de rappeller à nos dirigeants que le PING est avant tout un sport, des apprentissages à acquérir etc...

J'ai trop l'impression que l'arbitrage, le juge arbitrage prend trop le dessus sur le PING lui même car nos dirigeants sont quasi tous ARBITRES et pas forcément entraineurs.

Gros travail donc de changement de mentalités à avoir que l'entrainement (orienté vers du haut niveau ou pas d'ailleurs) retrouve uen place importante.

Dans trop de clubs, l'entrainement est devenu secondaires (au mieux!).

Les dirigeants sont plus sensibles et motivés pour gérer notre sacro-saint championnat par équipes etc... que de se poser la question de la formation des joueurs JEUNES comme ADULTES.

D'autres dirigeants voient plus à travers le PING, une activité de loisirs, de détente, etc.. et préfère développer l'activité sous son angle QUANTITATIF (plus de licenciées, projets de développement, promotion, convivialité etc) plutôt que le PING qui coute (entrainement dirigé, école de sport etc..).

De plus, certains "soi-disants" entraineurs, professionnels du PING ont plus à gérer le pb de la pérennisation de leur poste et c'est plus par des activités de developpement , de loisirs etc... qu'ils génèreront des ressources!!!

Ou trouve t'on alors ces fameux entraineurs qui ont les yeux qui brillent lorsqu'on leur parle d'entrainement, de haut niveau???
Denrées de plus en plus rare j'ai l'impression..., pas vous?

Alors c'est vrai qu'à certains endroits, il existe encore un entraineur hyper motivé, qui ne lachent rien et qui arrive à "éduquer" certains jeunes (voire parents) à cette approche du PING moins consommatrices, plus exigente en terme d'effort à fournir.....mais tout aussi EDUCATIVE si ce n'est plus!

Le sport spectacle ne donne malheureusement pas toujours le bon exemple et certains parents (non sportifs) n'est pas convaincu des valeurs éducatives que peut transmettre une pratique un peu plus intensive...

En résumé, je pense qu'il serait bien :
1) que les derniers "véritables entraineurs" puissent discuter entre eux, partager leurs expériences pour ne pas s'enfermer et croire qu'ils détiennent la vérité absolue. Un bon entraineur est au contraire pour moi quelqu'un qui doute, qui s'interroge sur sa pratique, qui partage, innove et arrive à s'approprier les choses qui fonctionnent ailleurs en les adaptant à son contexte.
2) que la ligue, comité etc redonne toute sa place à la TECHNIQUE (quel budget pour la technique? quels temps consacrés à chaque réunion? etc) et qu'elle véhicule au sein de nos différents club des messages incitateurs qui rappelle de l'importance de la formation du joueur.
Il est temps je pense (si nous ne voulons pas finir en queux de peloton des ligues) que de véritables entrainements puissent se mettre en place dans chaque club et qu'une réelle DYNAMIQUE se crée (échanges entre entraineurs, langage commun et soutenu par les dirigeants, formation initiale et continue des entraineurs motivés etc...).

Enfin, qu'un véritable plan d'action technique (plan de relance du haut niveau ch'timi) puisse véritablement voir le jour en y associant toutes les parties prenantes.

J'ai personnellement de plus en plus envie de reprendre un peu de service!!!

J'y réfléchis de plus en plus et pas impossible donc que je me remette un peu à entrainer...pour peu qu'un club (à proximité de mon domicile) est un projet ambitieux!

Affaire à suivre.

Interessé en tout cas pour échanger avec vous sur vos pratiques et expériences dans ce domaine...

Je le sens de plus en plus motivé le nigoff!! Il fait les questions et les réponses!! Soit tu reprépares le concours de Prof de sport, soit tu deviens CEPJ!!

Mais je me retrouve un peu dans tes propos.

Et l'envie de reprendre du service est également présente, aprés quelques mois de recul. Mais quelques freins subsistent pour ma part : les ambitions et projets de club, la distance entre la maison et la salle, une mauvaise expérience du passé qui me fait hésiter à m'engager...

CEPJ? c'est la fin des haricots!!!

Qu'est ce qui te fait dire çà? C'est grave, Docteur???

Plus sérieusement, je me félicite que l'envie soit également présente chez toi.

Le déplacement est certes un critère qui peut être important (enfin pour moi c'est sur car il est déjà difficile de se dégager du temps en semaine alors s'il faut faire trop de bornes, pas sûr que çà le fasse...).

N'hésites pas à renchérir sur mes propos. Sur quoi tu te retrouves? Sur quoi tu n'es pas daccord ou plus nuancé? etc....

Allez, je me remets à l'instruction de mes dossiers CNDS

Et après on dit que les fonctionnaires ne bossent pas!!! pffffffffff

T'instruits les dossiers CNDS ????
T'es un gars important David !!!!!!!!!!

Je peux l'être par moments

mais j'instruis pour le moment les 70 dossiers du TENNIS, puis du RUGBY, CHAR A VOILE, etc..................... mais pas ceux de ma discipline de prédilection le TENNIS DE TABLE!

Même si je pense être un fonctionnaire impartial, intègre etc... on préfère éviter de prendre sa discipline. Désolé!